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Il existe 4 types principaux d'équilibres chimiques : acido-basique, oxydoréducteur, de précipitation, de complexation.
On peut les mettre en relation en effetcuant des analogies entre chaque constituant de ses différents équilibres : donneur-accepteur-particule échangée.
On étudie la réaction suivante :
On part d'une solution à c0 = 1.0*10-2 mol/L.
Prenons le pH de la solution et avec celui-ci, trouvons la valeur du coefficient de dissociation :
pH = 3.5 or α = 10-pH/c0 = 10-3.5/1.0*10-2 = 3.4*10-2
Ainsi on peut avoir :
[CH3CO2-(aq)] = c0 * α = 3.4*10-4 mol/L
[CH3CO2H(aq)] = c0 * (1 - α) = 9.7*10-3 mol/L
Cl : La concentration de l'acide éthanoïque n'est pas négligeable, donc l'acide éthanoïque n'est pas totalement dissocié.
On étudie la réaction suivante :
le précipité de PbI2 est jaune
On choisit les volumes et les concentrations ainsi car il faut veiller à avoir la même quantité d'ions plomb que d'ions iodure.
On filtre le précipité obtenu, puis on vérifie que le filtrat contient les deux types d'ions :
Cl : Il y avait coexistence dans le récipient de départ du précipité PbI, des ions plomb II et des ions iodures, cette réaction conduit bien à un équilibre.
Voici les équations des réactions :
Après la précipitation du chlorure d'argent, l'ajout d'ammoniac forme le complexe Ag(NH3)2+ qui fait disparaître AgCl.
Si ensuite on ajoute des ions iodure I-(aq) (avec une solution d'iodure de potassium par exemple), il y a précipitation de AgI(s) ce qui prouve la présence des ions argent Ag+(aq).
Cl : S' il y a présence du complexe et des ions argent, l'ammoniac NH3(aq) est forcément présent : nous sommes en présence d'un équilibre de complexation.
Voici l'équation de la réaction :
2 Fe3+(aq) + 2 I-(aq) 2 Fe2+(aq) + I2(aq)
Cl :
Revenons sur l'expérience I1), la constante d'acidité s'écrit :
Avec le calcul du coefficient de dissociation, nous avons tout ce qu'il faut pour calculer cette constante : on trouve un pKA = - log KA = 4.92 (alors que pKA théo = 4.75)
Merci à chimix.com
(attention à la conversion, il faut repasser en mol/L)
Merci au cours d'oxydoréduction de T.Briere
Pour déterminer celle-ci nous allons faire de l'électrochimie (potentiométrie) et passer par la relation de Nernst.
Schéma du montage :
Electrode au calomel saturée :
Elle est constituée de mercure Hg, de calomel Hg2Cl2 et d'une solution de chlorure de potassium (K+(aq) + Cl-(aq)) généralement saturée.
Cette électrode est une électrode de référence dont le potentiel est connu (à 25°C, EECS = 0.25 V par rapport à l'électrode normale à hydrogène (E = 0 V)).
L'allonge remplie de nitrate de potassium saturée permet d'éviter le contact entre les ions chlorure Cl-(aq) de l'électrode au calomel saturée et les ions argent Ag+(aq) de la solution dans le bécher.
Sans cette allonge, il y aurait précipitation de AgCl qui fausserait notre détermination de pKD.
Résultat de l'expérience :
Le millivoltmètre nous donne ΔE = - 0.019 V et on connaît le potentiel normal du couple Ag+ / Ag : E0(Ag+/ag) = 0.80 V.
Calcul de [Ag+] en fin de réaction :
On a ΔE = EAg - EECS d'où EAg = ΔE + EECS = - 0.019 + 0.25 = 0.23 V
Or EAg = E0(Ag+/Ag) + 0.06 log [Ag+]
(relation de Nernst concernant le couple Ag+/Ag)
donc :
[Ag+] = 10(EAg - E0(Ag+/Ag))/0.06 = 3.2*10-10
Cette concentration est très faible, on considère que tout l'argent présent est sous la forme du complexe en Ag(NH3)2+.
On considère la réaction comme totale.
Equation et tableau d'évolution :
Détermination de pKD :
Nous pouvons calculer les deux concentrations qui nous manquent :
[NH3] = n / Vtotal = 1.0*10-1 / 110*10-3 = 9.1*10-1
[Ag(NH3)2+] = n / Vtotal = 1.0*10-3 / 110*10-3 = 9.1*10-3
Puis KD constante de dissociation du complexe :
KD = ([Ag+] * [NH3]2) / [Ag(NH3)2+]
KD = (3.2*10-10 * (9.1*10-1)2) / 9.1*10-3
KD = 2.9*10-8
d'où pKD = - log KD = 7.5 (pKD théo = 7.2)
Expérience :
Expérience :
Equation de la réaction de complexation initiale :
Fe(SCN)2+ + F- FeF2+ + SCN-
F- + H3O+ HF + H2O
Nous venons d'explorer expérimentalement quelques facettes des équilibres en phase aqueuse ainsi que quelques facteurs pouvant les influencer.
Cette notion d'équilibre chimique est universelle, issue de la thermodynamique, et elle est très utilisée dans l'industrie comme au laboratoire, et pas uniquement en phase aqueuse :
Par exemple en métallurgie avec la réduction des oxydes de fer par le carbone.
On l'utilise aussi dans la vie courante : aspirine tamponnée, protection électrochimique, adoucisseur d'eau.
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