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* Un son est généré par une onde de pression (succession de surpression-depression des tranches d'air) qui se propage dans les milieux élastiques :
Ce sont des ondes longitudinales, la propagation se fait dans le sens de la déformation.
* Au VIème siècle avant JC, Pythagore découvre la relation entre la hauteur d'un son et la longueur de la corde qui l'émet.
En 1686, Newton explique la formation et la propagation d'un son.
En 1877 : le premier son est enregistré par Edison.
Expérience 1 :
Allumer le stroboscope à sa fréquence minimale, puis augmenter progressivement celle-ci pour trouver la fréquence d'oscillation du diapason (ses branches paraîtront immobiles à l'écran).
En se décalant un peu de cette fréquence, on voit les deux verges du diapason oscillées.
Attention : Le stroboscope donne une indication en nombre de coups par minute, alors que la fréquence est définie par le nombre de coups par seconde.
Pour entendre le son délivré par le diapason, on le relie généralement à une cavité résonnante, c'est la queue du diapason qui viendra faire vibrer l'air dans la cavité.
Cette cavité sert d'adaptateur d'inpédance, elle va permettre de générer des ondes stationnaires.
Il faut impérativement que la longueur de la cavité soit adaptée au diapason qu'elle va recevoir :
En effet, dans les tuyaux ouverts à une extrémité et fermés à l'autre, la courbe de différence de pression a cette forme :
Entre deux maxima ou entre deux minima, on a λ/2.
a. Propagation entre deux cavités résonnantes :
Le diapason et la cavité sont identiques pour l'excitateur et le résonateur
L'excitation de l'excitateur, par percution à l'aide d'un marteau, produit un son qui fait résonner le résonateur à sa fréquence propre. En effet, si après percution on stoppe l'oscillation des deux verges de l'excitateur, on entend toujours le son.
Même si on éloigne l'excitateur et le résonnateur en les mettant aux extrémités de la salle, l'observation restera identique.
b. Propagation par un autre matériau :
Excitons le diapason à l'aide d'un marteau, et mettons sa queue en contact avec une table en bois. Le son se fait alors entendre bien plus distinctement que si la queue du diapason est libre.
En fait, les vibrations du diapason sont transmises à la table puis, sa surface communique une onde de pression à une grande surface d'air : le son est donc plus intense.
On frotte la tige de laiton avec un papier absorbant imbibé d'alcool.
La succession des phases de frottements et de glissements sur la tige entraîne la formation d'une vibration au sein du matériau.
Cette vibration est transmise par le bouchon de liège à l'air contenu dans le tube de verre (cavité résonnante).
Si la longueur de ce tube est bien adaptée (on ajuste celle-ci avec le bouchon de liège à gauche), il se forme des ondes stationnaires caractérisées par la formation de petits tas de lièges : ces tas représentent les minima de pression :
Observation dans le tube de kundt :
Pour la mesure, on procède alors comme suit :
La vibration créée par frottements-glissement sur le laiton s'est propagée dans celui-ci.
On connaît la longueur de la tige et d'après sa configuration (deux extrémités libres), on en déduit qu'une longueur de tige correspond à λ/2.
Remarque :
Le son se propopage bien plus rapidement dans les métaux que dans l'air. C'est ainsi que les indiens collaient leur oreille au rail des chemins de fer afin de détecter l'arrivée d'un train, plutôt que d'essayer d'entendre le bruit dans l'air de celui-ci.
Ils correspondent à tous les sons hautes fréquences inaudibles par l'oreille humaine (f > 15 kHz).
On étudie celle-ci à l'aide du dispositif suivant :
L'émission des ultrasons est très directive contrairement aux basses fréquences où l'émission est quasi isotrope.
C'est en partie pour cela qu'on utilise ces ultrasons dans les techniques de sonar (voir plus loin).
Remarque :
Ainsi les petits haut-parleurs sont plus directifs que les haut-parleurs diffusant les basses fréquences.
Voici le dispositif utilisé :
On utilise les propriétés de directivité et de réflexion des ultrasons dans cet appareil :
Dispositif :
Si on déplace l'émetteur selon la double flèche, il y a une grosse atténuation du signal reçu par le récepteur. | Un déplacement de l'émetteur engendre une atténuation beaucoup plus faible que le montage avec la grande fente. |
Conclusion :
Remarques :
a. Relation hauteur du son perçu-fréquence :
On alimente un haut-parleur par un GBF et on montre que plus la fréquence est haute, plus le son est aigu.
b. Le timbre d'un son :
Il dépend directement du spectre en série de Fourier du signal.
La perception du son change avec la forme du signal c'est à dire avec la présence d'harmoniques et leur nombre en plus du fondamental.
Le fondamental est la fréquence la plus basse du signal.
Les harmoniques se sont d'autres fréquences en plus du fondamental qui sont ajoutées avec plus ou moins d'amplitudes.
Remarque :
La décomposition en série de Fourier du signal de notre voix constitue une empreinte vocale aussi fiable que nos empreintes digitales.
c. Niveau acoustique :
L : niveau acoustique en décibels (dB)
P : puissance de la source en watts (W)
r : distance source-auditeur en mètre (m)
I0 : seuil normal de sensibitilité de l'oreille I0 = 10-12 W.m-2
Nous sommes constamment baignés dans une "ambiance" sonore, il est important de comprendre comment cela fonctionne.
De plus, l'emloi des ultrasons a permis de nombreuses avancées : dans la médecine (échographie) ou la pêche (repérage des bans de poisson par sonar) par exemple.
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